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#lectures2025

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#Lectures2025, épisode 15

Beaucoup de pavés depuis le début de l'année (Eutopia, L'Extraordinarium, Fantômas ou Neil Gaiman qui ne sont pas minces non plus)… alors je crois que je vais enchaîner avec un peu de littérature jeunesse pour tourner des pages un peu plus vite.

Relecture d'actualité que ces "Dix jours sans écrans" de 2015 : le défi que se lance une classe de primaire de laisser tomber, pour 10 jours seulement, les consoles, téléphones, ordinateurs et tablettes. Et retrouver du temps pour soi et pour les autres.

Moralisateur ?
Certainement.
Simpliste ?
Sans doute un peu.
Mais pourquoi pas ?

Sophie Rigal-Goulard – Dix jours sans écrans (2015)

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#Lectures2025, épisode 14.
(je ne lis pas assez, je ne lis pas assez…)

Neil Gaiman m'émerveille toujours par sa façon si naturelle de décrire le surnaturel du quotidien : cette place que prennent les dieux, les esprits, les créatures tout autour de nous. Notre façon d'être simplement, parfois, extérieur au monde. Tout cela est d'une telle simplicité : anecdotes et smalltalk prennent des dimensions homériques, par la force des mots et le rythme des phrases.

J'ai ponctué ma lecture d'American Gods de "Qu'il est fort !" et n'ai regretté qu'une chose en refermant le livre : que l'intrigue ne soit pas au niveau de l'écriture.

Neil Gaiman – American Gods (2001)

Trilogie de l'éveil, tome 1 : Wake, de Robert J. Sawyer, aux éditions Gallmeister : C'est un roman qui pose plein de questions sur l'IA au travers de Caitlin, une ado aveugle qui retrouve la vue avec la capacité de voir le monde numérique. Un récit de SF qui interroge nos savoirs et l'utilisation du numérique. J'ai aimé cette histoire intéressante avec des personnages attachants.

Avis complet : babelio.com/livres/Sawyer-Tril

Baiser après #Metoo : Lettres à nos amants foireux, d'Ovidie et Diglee, aux éditions Marabout : Le sujet étant parfois difficile, il a été allégé par les illustrations souvent amusantes. Un recueil de lettres qui parle de sexualité et de l'aspect politique de l'intimité. C'est parfois dur, parfois drôle, ça fait du bien !

Avis complet : babelio.com/livres/Ovidie-Bais

Les fleurs les plus dangereuses n'ont pas d'épines, de Lydie Tabarin, aux éditions Hachette : Amener l’univers du thé dans un roman de fantasy politique avec un fonds d’enemies to lovers, c’était un pari risqué mais c’est réussi ! J’ai été embarquée dans le récit sans pouvoir le lâcher jusqu’aux révélations finales qui étaient à la hauteur de ce que j’attendais.

Avis sur mon blog : anaislemillefeuilles.wordpress

Les Facétieuses, de Clémentine Beauvais, aux éditions Sarbacane : J’ai tourné les pages avec avidité, ayant envie de savoir pourquoi la marraine de Louis XVII l’a laissé à son triste sort. Tout paraît crédible, jusque dans les remerciements, si bien que j’ai fermé le roman en me disant que oui, les marraines la bonne fée existaient ! Un roman loufoque que j'ai adoré !

Avis sur mon blog : anaislemillefeuilles.wordpress

Le couple et l'argent, de Titiou Lecoq, aux éditions Collection Proche : C'est un essai qui parle des inégalités financières dans le couple hétérosexuel et qui donne des pistes pour en sortir. Taxe rose, violences économiques, théorie des pots de yaourts... Un essai féministe riche, complet mais néanmoins abordable !

Avis complet : babelio.com/livres/Lecoq-Le-Co

#VendrediLecture Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman Prud’homme chez @oiedecravan

"quelquefois nous nous retrouvons à avoir, nous avons des idées ou des possessions que nous n'avons pas choisies mais nous les gardons quand même. nous avons des morts et des regrets, des sœurs et des frères, de la poussière et des cicatrices, nous avons froid et peur. nous avons dans nos maisons toutes sortes d'objets qui nous encombrent, nous avons des souvenirs dans lesquels rien n'arrive (on attendait l'autobus, on passait le balai), nous avons des tracas et des oublis, des habitudes et des hontes, nous avons un corps et un nom."

La fin des hommes, de Christina Sweeney-Baird, aux éditions Gallmeister : C’était une lecture vraiment prenante où on se retrouve dans un monde où une épidémie tue la majorité des hommes. Un roman choral à la plume concise et fluide. C’est un roman d’anticipation féministe qui met en avant les travers de la société patriarcale.

Avis sur mon blog : anaislemillefeuilles.wordpress

Arcana, tome 3, de Serena Blasco, aux éditions Drakoo : J'ai vraiment aimé la découverte de cette saga : des couleurs chatoyantes, de très chouettes illustrations et une intrigue vraiment prenante... C'est un peu dommage que ce dernier tome soit si dense et qu'il y ait autant d'informations en un seul volume. L'histoire et les rebondissements sont riches, c'était une belle lecture !

Avis complet : babelio.com/livres/Blasco-Arca

Pour le droit de vote dès la naissance, de Clémentine Beauvais, aux éditions Gallimard Tracts : Dans cet ouvrage contre l'adultisme, l'autrice explique comment et pourquoi il faudrait réformer la démocratie pour un suffrage réellement universel. Un livre qui fait réfléchir sur notre organisation politique et les impacts de la politique sur notre quotidien à tous•tes !

Avis complet : babelio.com/livres/Beauvais-Po

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#Lectures2025, épisode 13.
Elle est belle, légère, poétique (forcément), l'écriture de Leonard Cohen. Plus encore quand il s'invente une vie, une enfance et une adolescence, le temps d'une valse de rencontres.

C'est quoi, le destin d'un poète, d'un écrivain ? La rupture ? Le détachement ? Le différence, forcément ?
Pour Leonard Cohen, c'est évident : The Favorite Game raconte l'histoire d'un éloignement. Mais pas celui que l'on croit. L'impression que Cohen, lui, serait resté en enfance pendant que les autres - ses parents, ses amis, ses amantes grandissaient.
Comment se trouve-t-on une "vraie" famille ?

Leonard Cohen – The Favorite Game (1972)

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Pas une lecture indispensable pour qui se questionne déjà sur la mort mais c'est court, accessible, et permettra sans doute d'enclencher une réflexion pour les autres. Et pour les adultes qui cherchent de la guidance sur comment parler concrètement de la mort aux enfants, je conseille la lecture de Dis, c'est comment quand on est mort, d'Hélène Romano.

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les enfants savent très bien ce que les parents leur cachent. Pourtant, les paroles se censurent mutuellement sans qu'on sache précisément qui est le plus vulnérable et qui veut protéger l'autre. Qui prend soin de qui dans le silence ?

Delphine Horvilleur, Euh… Comment parler de la mort aux enfants, p.17

« Dis-moi, d'après toi, qu'est-ce qu'il faut faire si on sait très bien que quelqu'un est mort mais que nos parents ne nous le disent pas? Est-ce que tu penses qu'on doit leur dire qu'on sait, ou bien faire semblant de ne pas l'avoir compris? »
En quelques phrases, puissamment culottées, une toute jeune fille venait d'éventer le secret le mieux gardé de tant de familles. Elle levait le mystère sur des silences bien protégés et révélait ce dont nous faisons souvent l'expérience :